Au Gabon, l’Assemblée nationale a voté pour la dépénalisation de l’homosexualité. Les députés annulent un amendement du Code pénal qui a été voté en… 2019 !
Alors que dans nombreux pays d’Afrique subsaharienne, interdisant ou réprimant les rapports entre personnes du même sexe, aucune loi au Gabon ne mentionnait l’homosexualité. Mais un amendement au code pénal a été voté par le Sénat en juillet 2019 qui interdit les "relations sexuelles entre personnes de même sexe".
Dans la soirée du mardi 23 juin, "48 députés ont voté pour la dépénalisation, 24 contre, et 25 se sont abstenus", a précisé une source auprès de la presse Française. Cette proposition de loi était portée par le Premier ministre gabonais Julien Nkoghe Bekale en personne. Avant cette dépénalisation, les rapports homosexuels étaient passibles de 6 mois de prison et d’une amende de 5 millions de francs CFA (soit 7600 euros).
>>> A lire aussi : homosexualité et don de sang : des gays Toulousains se mobilisent
Cette dépénalisation des relations entre personnes du même sexe a créé beaucoup de tollé dans le pays et sur les réseaux sociaux. En effet, en Afrique subsaharienne, être homosexuel est largement criminalisé. Parfois, être gays dans ces pays est même passible de la peine de mort.
>>> Notre dossier sur le Gabon