Une recrudescence de la pandémie de coronavirus est constatée en Tunisie, frappée par une troisième vague de la Covid-19.
Les autorités sanitaires et étatiques en Tunisie ont instauré un confinement total d’une semaine à partir du 9 mai au 16 mai. La date du 13 mai, célébrant l’Aïd al-Fitr, la fête musulmane de la fin du ramadan, est incluse dans cette période.
Cette décision a été prise parce que le pays est actuellement touché par une virulente troisième vague de la pandémie de Covid-19, note France 24. Effectivement, le Premier ministre Hichem Mechichi, a averti vendredi que le système de santé menaçait de "s’écrouler" en raison de l’afflux grandissant de malades dans les hôpitaux.
Les magasins et les boutiques étaient fermés sur l’avenue Habib Bourguiba ainsi dans sa Vieille ville dimanche.
La fermeture des mosquées, marchés, commerces non essentiels et les écoles, est toujours maintenue. Par ailleurs, les rassemblements et les fêtes familiales ou culturelles sont interdits et le couvre-feu a été avancé à 19 heures jusqu’à 5 heures du matin. Le contrôle de la circulation a été renforcé par les forces de sécurité à Tunis, mais des vidéos ; partagées sur les réseaux sociaux ; ont montré une activité quasi-normale dans plusieurs régions de l’intérieur du pays.
Depuis le début de la pandémie, la Tunisie comptabilise plus de 300 000 cas de coronavirus, avec 11 350 décès à déplorer.
A l’heure actuelle, plus de 500 patients présentent une forme grave et sont hospitalisés en soins intensifs. Le Premier ministre Hichem Mechichi a estimé que le pays traversait "la pire crise sanitaire de son histoire".
En raison du nombre de malades en réanimation, les autorités sanitaires éprouvent une difficulté pour faire face aux besoins en oxygène. D’ailleurs, des responsables des services de santé ont mis en garde contre un risque de pénurie.
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