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Les fortes pluies ont déclenché un glissement de terrain dans une région rurale d’Éthiopie, ensevelissant de nombreuses habitations. Le nombre de morts est estimé à plus de 250 mais l’ONU estime que le bilan pourrait monter jusqu’à 500 victimes.
Le glissement de terrain qui a frappé le sud de l’Éthiopie lundi dernier a déjà provoqué le décès de 257 personnes.
Les équipes de secours sont sur place, mais l’ONU s’inquiète du fait que le nombre de victimes augmente et puisse atteindre 500, selon Ocha, l’agence humanitaire de l’Organisme internationale.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’Éthiopie ont déclenché ce phénomène naturel d’une ampleur inédite. Ce glissement de terrain est le plus meurtrier jamais enregistré en Éthiopie. La population éthiopienne, essentiellement rurale est particulièrement vulnérable aux aléas climatiques.
Le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU a fait le point sur la situation, relayant les 257 décès et "qui devrait augmenter jusqu’à hauteur des 500 morts", d’après les renseignements indiqués par les autorités locales", relaie Ocha dans son dernier rapport posté jeudi. Son précédent récapitulatif, publié le mardi soir, a répertorié 229 morts.
Paul Handley, responsable de l’Ocha en Éthiopie, a souligné les difficultés rencontrées pour acheminer l’aide humanitaire dans une région montagneuse et isolée, où les routes sont dans un état déplorable.
Les journalistes de l’AFP ont constaté que la route menant au site du drame était une simple piste de terre battue s’étendant sur plusieurs dizaines de kilomètres.
Face au risque accru de nouveaux glissements de terrain, le gouvernement éthiopien, en collaboration avec les autorités locales, finalise un plan d’évacuation visant à mettre en sécurité plus de 15 500 personnes vivant dans des zones jugées dangereuses.