L’aviation éthiopienne a bombardé Mekele, la capitale de la région rebelle du Tigré, dans la journée du vendredi 26 août. Au moins quatre personnes ont été tuées. D’autres victimes se trouvent encore à l’hôpital principal de la ville.
Les combats ont repris mercredi entre les forces gouvernementales et les rebelles tigréens, dans le nord de l’Éthiopie, mettant fin à cinq mois de trêve. Alors que les belligérants s’accusent mutuellement d’avoir rompu le cessez-le feu, la situation inquiète la communauté internationale.
Deux jours après la reprise des affrontements, l’aviation éthiopienne a largué une bombe sur Mekele, la capitale de la région rebelle du Tigré. Le directeur de l’hôpital Ayder, le Dr Kibrom Gebreselassie, a affirmé que treize blessés ont été pris en charge au sein de l’établissement après ce bombardement. Quatre d’entre eux n’ont pas survécu.
Des sources humanitaires ont affirmé avoir été informées d’une frappe aérienne à Mekele, sans donner plus d’informations. Un porte-parole des autorités rebelles a fait état de civils tués et blessés, mais le gouvernement éthiopien dément cette information. Dans son communiqué, il précise que l’aviation éthiopienne ne visait "que des sites militaires".
Le gouvernement fédéral a déclaré être ouvert à une discussion avec les rebelles, mais mènerait "des actions ciblant les forces militaires… opposées à la paix".
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