Selon les autorités locales, tout rassemblement public est interdit au Zimbabwe surtout dans la capitale Harare à cause de la propagation de l’épidémie de choléra.
Jusqu’à nouvel ordre, les rassemblements publics sont interdits au Zimbabwe. L’épidémie de choléra et de fièvre typhoïde sévit dans le pays. Selon les rapports des autorités locales, la maladie vient du quartier de Glen View. Une canalisation d’égout a éclaté et a contaminé l’eau potable dans la région. Elle s’est rapidement propagée dans d’autres secteurs.
Les autorités ont pris une mesure. « Aucune réunion publique n’est plus autorisée à Harare », a annoncé la porte-parole de la police, Charity Charamba. Elle a, par la suite, sollicité une coopération avec la population pour limiter la propagation des maladies.
Cette annonce intervient alors que le parti d’opposition MDC ou le Mouvement pour un changement démocratique a prévu d’organiser une réunion avec ses partisans, ce samedi. Le parti doit investir symboliquement Nelson Chamisa, président « légitime » du pays, selon les 24 heures
Au Zimbabwe, les systèmes de distribution et d’assainissement des eaux font souvent défaut. C’est pourquoi, les épidémies de choléra et de fièvre typhoïde font ravages.
Actuellement, le bilan avancé par les autorités sanitaires mardi a fait état de 21 morts et 3067 cas de choléra confirmés. Le président Mnangagwa veut rassurer le grand public en disant que les responsables travaillent sans relâche afin de contrôler la propagation de la maladie. Et il a appelé tout le monde à être prudent surtout concernant l’hygiène et aussi aux conseils donnés par les autorités.
De son côté, le chef de l’opposition M. Chamisa a souhaité l’aide internationale. Il a souligné que ce qui se passeau Zimbabwe n’est plus une urgence mais une catastrophe, un désastre national.
Par le biais de sa responsable à Harare, Jessica Pwiti, l’Amnesty International a été adressé des critiques acerbes et sévères envers les autorités zimbabwéennes. « On est quand même en 2018, c’est affreux que des gens meurent encore de Choléra et de typhoïde. On peut facilement éviter de telles maladies » a regretté cette responsable. Elle a déploré que la Zimbabwe n’a tiré aucune leçon de l’épidémie de 2008.