L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola déclarée il y a neuf mois dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a tué 1 000 personnes au 2 mai.
D’après Le Figaro, les villes du nord Kivu et de l’Ituri sont les plus exposées à l’épidémie d’Ebola. Les provinces de Butembo et de Katwa sont également très impactées. Le ministère de la santé a recensé un nombre élevé de décès dans ces contrées. Mercredi, 1 510 cas avaient été totalisés, dont 994 morts, selon les l’OMS, qui annonce que la barre des 1 000 morts a été atteinte jeudi 2 mai.
L’OMS suit actuellement en RDC environ 12 000 personnes qui ont été en contact avec la maladie. "Nous anticipons un scénario de transmission continue et intense", a déclaré au siège de l’OMS le directeur du Programme pour les urgences, Michael Ryan, lors de son entrevue devant la presse. Les morts ont franchi la barre des "11 000 personnes en Afrique de l’Ouest en 2014-2016", a-t-il également rappelé.
Devant ces chiffres déplorables, l’OMS entend appliquer un vaccin pour contenir Ebola. Mais la lutte n’est pas gagnée face aux blocages effectués par quelques membres contestataires. Un médecin camerounais a été d’ailleurs tué par des "assaillants armés opposés à la lutte contre Ebola, alors qu’il était en réunion de travail avec son équipe à l’hôpital universitaire de Butembo".
Les personnels médicaux luttant contre le virus sont victimes de l’animosité de certains opposants. La ministre de la santé congolaise a dénoncé l’instrumentalisation de la maladie et la désinformation de la population.
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