Ce vendredi 26 août, en déplacement en Algérie, Emmanuel Macron s’est félicité vendredi qu’Alger aide "à la diversification" des approvisionnements en gaz sur le territoire européen, notamment en haussant ses exportations vers l’Italie.
Devant la presse, dans des propos rapportés par les médias français comme Le Figaro, le président français a affirmé : "nous ne sommes pas en compétition avec l’Italie" quant au gaz algérien. Il a alors souligné le "faible poids du gaz dans le mix énergétique" de la France.
Au contraire, a-t-il assuré, "je remercie l’Algérie" d’avoir élevé les volumes injectés dans le gazoduc approvisionnant l’Italie. "C’est bon pour l’Italie, c’est bon pour l’Europe et ça améliore la diversification de l’Europe", lance le chef d’État, sachant que le vieux continent était auparavant trop dépendant de la Russie.
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Le chef d’État a aussi tenu à démentir que la France se soit déplacée à Canossa pour quémander du gaz à l’Algérie. "La France dépend peu du gaz dans son mix énergétique, à peu près 20%, et dans cet ensemble, l’Algérie représente 8 à 9%, on n’est pas dans une dynamique où le gaz algérien pourrait changer la donne", a-t-il appuyé.
Par ailleurs, Emmanuel Macron a précisé que la France avait déjà "sécurisé ses volumes" pour la saison hivernale qui arrive en métropole, et que les stocks étaient à 90%. "Par contre, c’est une très bonne chose qu’il y ait une collaboration accrue et plus de gaz vers l’Italie", a-t-il martelé, insistant sur la nécessité d’une ‘solidarité européenne’.
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