Après avoir été excisée, une petite fille égyptienne de 12 ans a succombé à ses blessures.
A la suite de ce drame en lien avec l’excision, le parquet de la province d’Assiout au sud de l’Egypte, a indiqué, jeudi 30 janvier, dans un communiqué que le procureur a donné l’ordre d’arrêter des parents et le médecin.
Une petite fille de 12 ans est décédée après une opération d’excision. Des chiffres officiels datant de 2015 ont révélé que 87% des femmes égyptiennes, âgées entre 15 et 49 ans, ont fait été victimes d’excision.
Cette pratique ancestrale est très suivie dans plusieurs régions d’Egypte malgré son interdiction par la loi. En effet, le Parlement égyptien a voté, en 2018, une loi contre l’excision des organes génitaux féminins. Une mesure que plusieurs voix conservatrices ont vivement critiquée.
Le site ABC News a cité une avocate des droits de l’homme, Reda el-Danbouki, qui a tenu à souligner que le code pénal pénalise l’excision uniquement dans les cas où "il n’y a pas de justification médicale", rapporte RTL.
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