Cinq jeunes égyptiennes ont notamment été reconnues coupables d’atteinte aux bonnes mœurs.
Le lundi 27 juillet, le tribunal du Caire a condamné à deux ans de prison, cinq influenceuses reconnues coupables d’atteinte aux bonnes mœurs. Ce verdict a été prononcé à l’encontre de Mawada al-Adham, Haneen Hossam et trois autres jeunes femmes, après que ces dernières ont publié des vidéos sur TikTok. Des vidéos jugées immorales par les autorités égyptiennes.
Les cinq jeunes femmes devront aussi s’acquitter chacune d’une amende de 300 000 livres égyptiennes (environ 16 000 euros), d’après une source judiciaire à la presse française. Elles ont la possibilité de faire appel.
Mawada al-Adham et Haneen Hossam ont été arrêtées respectivement au mois d’avril et mai. La première compte 1,3 million d’abonnés sur TikTok et la deuxième, quelque 2 millions.
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Haneen Hossam avait notamment publié une vidéo dans laquelle elle appelait certaines filles à travailler avec elle pour "se faire de l’argent". Un appel qui avait suscité un tollé sur les réseaux sociaux. Mawada al-Adham, quant à elle, est surtout connue pour ses vidéos dans lesquelles elle parodie des chansons populaires.
Depuis 2018, les autorités égyptiennes ont imposé de strictes restrictions quant à l’utilisation d’internet. Au pays, le taux de pénétration pour le web est de plus de 40 % pour 100 millions habitants. "Il y a une révolution technologique en cours et les législateurs doivent en tenir compte", a déclaré l’avocat Tarek al-Awadi.
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