U.S. Air Force/Sipa USA/SIPA
Trois membres d’une même famille ont été touchés par le virus Ebola en République démocratique du Congo. Le Rwanda craint notamment une propagation à la frontière.
La menace du virus Ebola s’intensifie après la mort de trois membres d’une même famille en République démocratique du Congo (RDC) en l’espace de quinze jours. Deux nouveaux cas de contamination au virus, la femme et la fille d’une des victimes, ont été détectés à Goma, à l’est de la RDC, en seulement une journée.
"(...) Nous sommes en train d’effectuer les investigations autour de ce cas", a assuré le Dr Boubacar Diallo, coordonnateur en charge de la surveillance de cette épidémie pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
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Par crainte de propagation, le Rwanda a décidé de fermer durant plusieurs heures jeudi 1er août sa frontière. Mais elle a finalement été ouverte en début d’après-midi. Les Congolais ne pouvaient pas entrer dans la ville rwandaise de Gisenyi, frontalière de Goma, et les Rwandais n’étaient pas autorisés à se rendre à Goma.
Le virus Ebola se transmet en effet par contacts humains directs et étroits. Depuis longtemps, il a été cantonné aux régions rurales du Nord-Kivu et en Ituri voisine. Cette fois, le virus a été détecté à Goma, un hub régional qui dispose d’un aéroport pour relier RDC à l’Ouganda ou l’Éthiopie.
La fermeture temporaire de la frontière rwandaise a irrité les autorités congolaises. Dans un communiqué, la présidence congolaise a estimé que la décision rwandaise a porté préjudice à de nombreux Congolais et expatriés vivant à Gisenyi, mais travaillant à Goma. Elle a précisé que cette fermeture temporaire portait aussi atteinte à la recommandation de l’OMS sur la libre circulation des personnes dans la région.
La frontière s’est ouverte après que les autorités congolaises de l’immigration aient assuré à leurs homologues rwandais le renforcement des mesures pour ne laisser passer aucun cas suspect, notamment la prise de température, le lavage des mains, etc.
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