Cette mesure a été prise par l’Organisation mondiale de la Santé malgré des progrès observés dans les zones touchées par le virus Ebola en République démocratique du Congo.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a prolongé la qualification de l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo comme une urgence internationale, le 12 février dernier. Cette annonce a été faite alors que le nombre de cas jugés "extrêmement positifs" a récemment baissé. "Nous sommes très encouragés par la tendance actuelle", avec "seulement trois cas la semaine dernière et aucun au cours des trois derniers jours", a déclaré à la presse le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus sur le récit de Franceinfo.
Ce dernier appelle toutefois à la prudence tant qu’il y a toujours des cas recensés en dessous d’une période de 42 jours. L’expert a souligné qu’avec un seul cas, l’épidémie peut repartir. Sans oublier la situation sécuritaire "fragile" qui prévaut dans l’est au pays.
Identifié en 1976 en Afrique centrale, le virus Ebola a provoqué près de 2 300 décès lors de la dernière épidémie déclarée en août 2018 en RDC. Les spécialistes de la maladie se sont dernièrement réjouis d’une baisse de la progression du nombre de morts. La lutte contre cette fièvre hémorragique dans le RDC est souvent perturbée par l’insécurité. Les violences armées dans les provinces de Beni et d’Ituri sont surtout pointées. En novembre 2019, l’OMS a dû retirer 49 de son personnel de la région de Ben, car ils n’y étaient plus en sécurité.
Voir notre dossier sur le virus Ebola