Le dimanche 19 novembre, une série d’attaques a eu lieu dans l’Abiyé, une région contestée entre le Soudan et le Soudan du Sud, entraînant la perte de 32 vies, parmi lesquelles des femmes, des enfants, et un Casque bleu, selon des responsables locaux.
Des milices armées et des soldats arborant des uniformes de l’armée sud-soudanaise ont perpétré ces attaques dans deux comtés. Un représentant gouvernemental de l’Abiyé, une région riche en pétrole à la frontière des deux pays, a condamné ces actes.
"Au cours de ces attaques, 32 personnes ont été tuées, dont des enfants et des femmes brûlés dans leurs huttes, et plus de 20 personnes ont été blessées", a affirmé Bulis Koch Aguar Ajith, ministre de l’Information de l’Abiyé et porte-parole du Soudan du Sud pour la région, rapportent Le Figaro et d’autres médias français. "Un soldat de la FISNUA (Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour l’Abiyé) a été tué et un autre blessé", a-t-il continué dans son communiqué, sans donner plus de détails.
Le Soudan du Sud a exprimé la nécessité d’une enquête urgente sur les "attaques barbares" dirigées contre des civils. La région d’Abiyé est source de tensions depuis l’indépendance du Sud en 2011.
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