Le groupe Etat islamique a affirmé, jeudi 28 novembre, être à l’origine de l’accident entraînant le décès de treize soldats français au Mali. Mais pour le moment, aucune preuve ne permet d’étayer cette revendication.
Lors d’une opération de combat contre des djihadistes dans le sud du Mali, lundi 25 novembre, deux hélicoptères militaires français se sont percutés. Treize soldats ont péri dans l’accident. Alors qu’une cérémonie d’hommage nationale à ces victimes se prépare aux Invalides, à Paris, la branche ouest-africaine du groupe Etat islamique affirme être à l’origine du drame, rapporte le site d’information La Dépêche.
D’après les récits de Daesh dans un communiqué publié sur ses chaînes Telegram habituelles, une embuscade aurait eu lieu à un convoi de soldats français dans la région de Ménaka. Alors qu’un hélicoptère, à bord duquel se trouvaient des renforts, se posait au sol, "les soldats du califat ont tiré en direction de l’appareil, le forçant à se retirer et entré en collision avec un autre hélicoptère causant ainsi la mort de 13 soldats".
La revendication ne s’appuie pour l’instant sur aucune preuve. L’ancien président de la République française, François Hollande, estime toutefois que la menace terroriste "n’a pas disparu". Pour lui, la mission assurée par Barkhane devrait continuer. Lors du Conseil des ministres, mercredi 27 novembre, Emmanuel Macron avait également dit que la mission des soldats sur place était "primordiale dans la lutte contre le terrorisme".
>>> Suivre toute l’actualité monde que Linfo.re