L’Afrique du Sud est actuellement touchée par un nouveau pic épidémique provoqué par deux nouveaux sous-variants d’Omicron.
Lors d’un point de presse, mercredi 4 mai dernier, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a révélé que les scientifiques sud-africains, qui ont identifié Omicron à la fin de l’année dernière, ont maintenant signalé deux autres sous-variants d’Omicron. Selon toujours ce responsable, ces deux sous-variants d’Omicron, BA.4 et BA.5, d’après les scientifiques locaux, sont à l’origine d’un pic de cas en Afrique du Sud.
Le patron de l’OMS a aussi tenu à souligner qu’ : "Il est trop tôt pour savoir si ces nouveaux sous-variants peuvent causer des formes plus graves de la maladie". Il a aussi indiqué que le vaccin contre le coronavirus continue d’offrir une bonne protection contre les formes sévères du Covid-19 et de réduire les risques de mort. Tedros Adhanom Ghebreyesus a, par ailleurs, rappelé que : "La meilleure façon de protéger la population reste la vaccination, ainsi que les mesures sociales et de santé publique qui ont fait leurs preuves", rapporte le journal Le Monde.
Moins de 45 % de la population adulte en Afrique du Sud sont entièrement vaccinés. Au début d’avril, le président Cyril Ramaphosa a annoncé la levée de toutes les restrictions sanitaires.
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