Les autorités zimbabwéennes ont décidé de contraindre les fonctionnaires du pays à se faire vacciner contre le coronavirus. Ils ont le choix entre le vaccin et la démission.
Le gouvernement au Zimbabwe a annoncé qu’il allait contraindre les fonctionnaires à démissionner s’ils ne se font pas vacciner contre le coronavirus, rapporte le journal 20 Minutes.
Cette décision a été prise dans le cadre de la lutte contre la maladie, et pour faire avancer la campagne de vaccination dans le pays.
Le ministre de la Justice, Ziyambi Ziyambi, a fait une déclaration sur ce sujet sur une radio locale "Si vous êtes employés par le gouvernement, pour la protection des autres et de ceux que vous servez, faites-vous vacciner", a-t-il annoncé. Il a par la suite, prévenu que si les fonctionnaires souhaitent faire valoir leurs droits à ne pas être vacciné, "ils peuvent démissionner". Le pays compte 300 000 fonctionnaires, dont 100 000 enseignants.
Le journal rappelle que le vaccin est déjà obligatoire dans ce pays d’Afrique australe pour aller aux marchés, dans les salles de sport ou les restaurants ou encore lors des examens universitaires.
Certaines sociétés privées ont également exigé la vaccination de leurs salariés. La prise de cette mesure a provoqué l’indignation de certains habitants. En août, le Congrès des syndicats du Zimbabwe a contesté cette vaccination obligatoire des employés devant la justice.
Malgré ces protestations, de nombreuses personnes ont décidé de recevoir leur première dose. De longues files d’attente ont été ainsi, constatées devant les centres de vaccination.
Sur les 15 millions d’habitants, plus de 2,7 millions ont reçu une première dose de vaccin anti-Covid-19 au Zimbabwe.
Depuis l’entrée de la pandémie, 125 600 cas positifs y ont été recensés avec 4 490 décès à déplorer.
Jusqu’ici, le pays utilise des vaccins, produits en Chine, Inde et Russie, mais les autorités ont récemment approuvé en urgence les vaccins produits par le laboratoire Johnson & Johnson.
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