Une manifestation de soutien aux putschistes s’est tenue dimanche devant l’ambassade de France à Niamey (Niger). Emmanuel Macron a prévenu qu’il ne tolèrerait "aucune attaque contre la France et ses intérêts". Par ailleurs, Paris répliquerait "de manière immédiate et intraitable" en cas d’attaque contre ses ressortissants.
Une manifestation de soutien aux militaires putschistes qui ont renversé le président élu Mohamed Bazoum au Niger a eu lieu devant l’ambassade de France à Niamey, dimanche. Des milliers de personnes, favorables aux changements politiques en cours, ont participé à ce rassemblement. Leur mobilisation a été cependant écourtée par des grenades lacrymogènes utilisées par les forces de l’ordre pour disperser la foule.
L’Élysée a réagi à ces manifestations, affirmant qu’E. Macron "ne tolérera aucune attaque contre la France et ses intérêts". La Présidence a prévenu que Paris répliquerait "de manière immédiate et intraitable" en cas d’attaque contre ses "ressortissants". Le ministère des Affaires étrangères avait déjà condamné "toute violence contre les emprises diplomatiques dont la sécurité relève de la responsabilité de l’État hôte".
La France a déjà pris des mesures contre le Niger en réponse à la situation instable qui règne dans le pays après le renversement du président élu Mohamed Bazoum par des militaires putschistes. Elle a, par exemple, décidé de suspendre son aide budgétaire et militaire pour le pays, selon les médias.
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