Mercredi 30 août, les militaires putschistes ont mis "fin au régime en place" en destituant le président sortant Ali Bongo. Ils ont nommé "président de la transition" le chef de la Garde républicaine, le général Brice Oligui Nguema.
Le Gabon, un pays d’Afrique centrale riche en pétrole, était dirigé par la famille Bongo depuis plus de 55 ans. Cependant, l’opposition n’a pas cessé de critiquer la "dynastie Bongo" dans un contexte où la corruption sévit de manière endémique dans le pays. Les militaires putschistes ont annoncé mercredi matin "mettre fin au régime en place". Ils ont affirmé lors d’une allocution télévisée avoir placé le président sortant "en résidence surveillée".
Dans un communiqué lu à l’antenne de la télévision Gabon 24, les militaires putschistes ont déclaré que le commandant en chef de la Garde républicaine, le général Brice Oligui Nguema, a été nommé "président de la transition". "Le général Oligui Nguema Brice a été désigné à l’unanimité président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions, président de la transition", a annoncé officier en présence de plusieurs d’officiers et généraux représentant tous les corps de l’armée.
Le peuple au Gabon s’est rendu aux urnes le samedi 26 août pour choisir son leader. Deux candidats ont dominé les suffrages, mais Ali Bongo a remporté l’élection avec 64,27 % des voix. Après la proclamation de sa victoire à la présidentielle, les putschistes militaires avaient annoncé la mise en place d’un régime de "transition". Ils n’avaient cependant pas précisé la durée.
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