SOPA Images/SIPA
L’Afrique du Sud a connu un bond des contaminations au coronavirus depuis la découverte du variant Omicron en novembre. Le gouvernement local a annoncé que le pic de cette vague est passé, avec seulement une légère hausse des décès.
Identifié pour la première en Afrique du Sud, le variant du coronavirus Omicron présente un nombre élevé de mutations. Jugé très contagieux, il est rapidement devenu dominant dans le pays, provoquant une hausse exponentielle du nombre de contaminations. Cette souche est actuellement détectée dans une centaine de pays, selon l’OMS. Alors que la propagation rapide de ce variant suscite l’inquiétude dans le monde, l’Afrique du Sud estime avoir passé le pic, avec une augmentation "marginale" des décès.
Le nombre de nouveaux cas aurait baissé de près de 30 % dans le pays la semaine dernière (89 781), comparé à la semaine précédente (127 753). Le gouvernement sud-africain a alors décidé de lever le couvre-feu. Les établissements de nuit peuvent reprendre leurs activités. Le port du masque reste, en revanche, obligatoire dans l’espace public et les rassemblements sont encore limités à 2 000 personnes au maximum à l’extérieur et 1 000 à l’intérieur.
"Selon nos experts, Omicron a atteint son pic sans se traduire par un changement significatif ou alarmant concernant le nombre d’hospitalisations", selon le ministre à la Présidence, Mondli Gungubele, vendredi 31 décembre. Il a assuré que le gouvernement sud-africain restera vigilant. La situation sera sous surveillance. "Si nous observons une différence" dans l’évolution, "nous agirons en fonction immédiatement", selon ses dires.
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