Les ADF, rebelles musulmans d’origine ougandaise, ont "exécuté" 23 civils, selon Roger Wangeve, président de la société civile de cette région orientale de la république du Congo.
L’incursion de ces rebelles musulmans d’origine ougandaise a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi, dans le village de Makugwe, au Nord-Kivu, dans une province de l’Est de la république démocratique du Congo. Selon le dernier bilan annoncé par Roger Wangeve, président de la société civile locale, 24 personnes y ont péri.
La majorité des victimes se trouvaient "dans une petite buvette où elles prenaient la bière", lorsqu’ils ont été "exécutées", raconte le président de la société civile. Outre ces victimes, il évoque également les cas des "civils emmenés en brousse" dont le nombre n’est pas encore connu. Sur leur passage, les rebelles ont également incendié des habitations et pillé boutiques et pharmacies.
Selon le colonel Charles Omeonga, cité par Le Figaro, les soldats ont poursuivi "l’ennemi" qui s’est "caché dans la population".
Alors que l’attaque s’est déroulée à quelques mètres d’un campement militaire, Saidi Balikwisha, un député de la région, souhaite un renforcement des effectifs militaires.
Les ADF sont rattachés au groupe djihadiste État islamique (EI) constitue sa branche en Afrique du Sud.