Au Mozambique, le bilan des victimes du cyclone Chido continue de s’alourdir. Selon les dernières informations fournies par le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (BCAH), au moins 160 décès ont été confirmés, un chiffre qui pourrait encore augmenter.
Le Mozambique fait face à une crise humanitaire majeure après le passage du cyclone Chido. Le dernier rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires (BCAH) dénombre 160 morts et plus de 850 blessés graves. Les vents atteignant 300 km/h ont ravagé Cabo Delgado, détruisant 70 000 maisons et 50 centres de santé, impactant directement 320 000 personnes et plus de 500 000 au total. L’ONU estime les besoins à 88 millions de dollars (plus de 85 millions d’euros) pour un plan d’urgence, mais seulement 6 millions ont été récoltés, rapporte Le Journal de Mayotte. Des distributions alimentaires et sanitaires sont en cours pour soutenir les victimes, notamment les enfants.
> À lire aussi : Mozambique : évasion massive de plus de 1 500 détenus d’une prison de haute sécurité
Le Mozambique est confronté à une double crise : des tensions politiques et une situation humanitaire critique. Depuis l’indépendance, le Frelimo dirige le pays, mais l’opposition, représentée par Podemos, conteste la victoire présidentielle de Daniel Chapo face à Venancio Mondlane. Les Nations-Unies expriment leur inquiétude face aux violences post-électorales, qui ont causé des pertes humaines et détruit des infrastructures. Un porte-parole d’António Guterres alerte sur cette instabilité croissante. Par ailleurs, malgré ses riches gisements pétroliers, le pays subit une insécurité persistante depuis deux décennies.
> Toute l’actualité en Afrique sur LINFO.re