Le jeudi 19 janvier, au moins 18 civils, dont 16 supplétifs de l’armée, sont morts lors de deux attaques de djihadistes ’présumés’ dans le nord et le nord-ouest du Burkina Faso.
"La première attaque a visé un poste avancé des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) à Rakoegtenga", ville de la province de Bam, dans le nord, a indiqué un responsable des VDP. La même source a ajouté que le bilan de cette attaque est "de six volontaires [tués]. Une femme a également péri lors de cette attaque, portant le bilan à sept morts". Le responsable des VDP a ajouté : "on a également enregistré une dizaine de blessés, dont certains, touchés gravement, ont été évacués à Ouagadougou pour des soins appropriés", rapportent les médias français comme Le Monde.
Il poursuit que l’autre assaut s’est déroulé dans la province du Nayala (nord-ouest) dans l’après-midi, lorsqu’un convoi escorté par des volontaires et des militaires est tombé dans un piège sur l’axe Siena-Saran. Une dizaine de supplétifs et un civil sont morts. Les deux "attaques djihadistes" ont été confirmées par des sources sécuritaires mais n’ont pas donné de bilan précis, évoquant "de nombreuses pertes parmi les éléments de sécurité".
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Depuis 2015, le Burkina Faso, surtout dans le nord, est confronté à des attaques djihadistes liées à Al-Qaida et à l’État islamique. Des milliers de victimes sont à déplorer et au moins deux millions de personnes ont fui le pays. Le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition après un coup d’Etat militaire le 30 septembre, s’est donné comme objectif : "la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes".
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