Une attaque de rebelles djihadistes a eu lieu dans le nord du Burkina Faso, mardi 24 décembre. L’armée a affirmé qu’une trentaine de civils, sept soldats et 80 terroristes y ont perdu la vie.
"Un nombre important de terroristes ont attaqué simultanément le détachement militaire et les populations civiles d’Arbinda", au Burkina Faso, mardi, selon un communiqué de l’armée relayé par Le Parisien. D’après l’état-major, l’assaut aurait duré "plusieurs heures".
Au total communiqué 35 civils, sept militaires, ont été tués. L’armée a également fait état de 80 morts parmi les assaillants. Le communiqué précise par ailleurs que l’armée aurait saisi une centaine de motos, de l’armement et une quantité importante de munition.
Cette attaque du 24 décembre serait l’une des plus meurtrières que ce pays d’Afrique de l’ouest qu’ait connu. L’état-major a salué "la détermination et l’audace des éléments du détachement composés des forces terrestres et de la gendarmerie", qui ont permis de tuer plusieurs terroristes.
L’armée avait également annoncé avoir neutralisé quatre terroristes à Belhouro, dans le nord du Burkina Faso, le 16 décembre. D’après les Nations unies, les attaques djihadistes dans le pays ont tué plus de 700 personnes. L’organisation internationale relève également près de 560 000 déplacés et réfugiés.
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