Après des raids de l’organisation islamiste, Boko Haram, dans la région du lac Tchad, le gouvernement nigérian a estimé que près de 1,8 million de personnes n’ont pas pu regagner leur foyer.
Depuis le 20 décembre après une attaque des djihadistes Boko Haram, plus de 30 000 personnes se sont réfugiées dans la capitale de l’État du Borno, Maiduguri (nord-est du Nigeria), a fait part l’Organisation des Nations Unies mercredi.
"Les Nations unies sont extrêmement inquiètes des conséquences des violences sur les populations civiles, dans le nord-est du Nigeria, particulièrement dans l’État du Borno, une région au cœur du conflit qui ravage le pays depuis près de dix ans", a dénoncé le coordinateur de l’ONU pour le Nigeria, à la suite d’une visite dans les camps.
D’après les informations rapportées par France Info, les chiffres officiels disponibles n’évoquaient que quelques milliers de déplacés.
Pour sa part, le président nigérian Muhammadu Buhari avait toujours affirmé depuis 2015 que Boko Haram était techniquement vaincue. Depuis 2009, le conflit a fait plus de 27 000 morts.
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