Cette attaque, la plus meurtrière, ayant frappé l’armée malienne, a également fait 10 blessés, dont plusieurs cas graves.
Le centre du Mali a été frappé par une attaque jihadiste présumée visant l’armée. Selon les chiffres communiqués par des sources de sécurité et médicale maliennes, au moins 16 militaires maliens sont décédés mercredi 6 octobre. Dans la foulée, 10 blessés ont été également recensés dans les rangs de l’armée malienne. Une source au centre de santé communautaire de Bandiagara a confirmé ce bilan de 16 morts et 10 blessés parmi les militaires maliens. Il a été révélé que les 16 corps étaient installés à la morgue de cette localité.
Dans un précédent bilan provisoire, l’armée malienne a annoncé 5 morts et 8 blessés lors d’une "attaque complexe à l’EEI" (engin explosif improvisé) contre ses troupes en fin de matinée. "Le nouveau bilan est de 16 morts et 10 blessés, dont des cas graves", a ensuite affirmé une source de sécurité sur le récit de Franceinfo. Lors de cette attaque, survenue sur la route entre Bankass et Bandiagara, les assaillants ont également subi des pertes, a précisé la même source.
Cette attaque djihadiste est la plus meurtrière frappant l’armée malienne depuis celle du 19 août perpétrée contre un convoi également dans le centre du Mali. Celle-ci avait tué 17 militaires maliens. Depuis l’année 2012 marquée par le déclenchement de rébellions indépendantiste et jihadiste dans le Nord, la situation au Mali a viré au chaos. Des milliers de victimes, dont de nombreux civils, ont été dénombrés malgré le soutien de la communauté internationale et l’intervention de forces de l’ONU, françaises et africaines, rappelle Ouest France. Les violences se sont également répandues au centre du pays puis au Burkina Faso et au Niger voisins.
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