Une double attaque de djihadistes présumés a eu lieu près de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso. Au moins six personnes ont été tuées.
Les autorités de Niamey ont annoncé qu’une double attaque de djihadistes présumés a fait au moins six victimes, dans la nuit de mercredi à jeudi. Elle a eu lieu près de la frontière entre le Niger et le Burkina Faso.
Selon un communiqué du ministère nigérien de l’Intérieur, le bilan provisoire fait état de six morts, dont un gendarme, deux douaniers et trois civils. Par ailleurs, dix blessés ont également été enregistrés, dont quatre gendarmes, trois policiers, deux douaniers et un civil.
Les attaques ont été menées vers 2h du matin (heure locale), jeudi, par des individus non encore identifiés et lourdement armés. Ils ont visé deux sites, à savoir le poste de police frontalier et le pont-bascule situés près de Makalondi, dernière ville importante au Niger, relate Le Figaro, citant le ministère.
"Tous les locaux du poste de police frontalier ont été incendiés", a-t-il précisé.
Le ministère a également ajouté que huit véhicules, dont un de la police et sept appartenant à des particuliers, ont été incendiés. Par ailleurs, les assaillants ont emporté deux autres voitures.
Selon le ministère, une opération de ratissage a déjà été engagée dans la zone. Enclavée, Makalondi est une commune du département de Torodi située dans le sud-ouest de la région de Tillabéri. Elle se trouve dans la zone des trois frontières entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali.
L’ouest du Niger continue, depuis des années, d’être visé régulièrement par les assauts de groupes islamistes. En novembre 2018, deux gendarmes avaient déjà été tués à Makalondi.
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