Les camps de la Minusma et de la force Barkhane à Tombouctou ont été la cible samedi d’une attaque "sans précédent". Bilan : un mort et une vingtaine de blessés.
Une attaque au mortier et à l’aide d’un véhicule suicide a eu lieu samedi contre le camp de l’ONU à Tombouctou (nord du Mali). "C’est la première fois qu’il y a eu une attaque de cette envergure contre la Minusma à Tombouctou", a expliqué une source sécuritaire étrangère. "C’est une attaque qu’on n’avait jamais connue. Des tirs d’obus, de roquettes, des explosions, avec peut-être même des kamikazes", a confirmé un responsable du gouvernorat de Tombouctou interrogé de Bamako.
D’après des informations communiquées par le ministère de la sécurité et de la protection civile, l’attaque a débuté par des tirs de roquette et d’obus en direction du camp militaire de la Minusma à Tombouctou. Deux véhicules chargés d’explosifs, occupés par des assaillants équipés de casques bleus ont ensuite tenté de pénétrer à l’intérieur du camp. L’un d’entre eux, aux couleurs des forces armées maliennes, est parvenu à franchir le premier chekpoint, avant de se faire exploser. Le deuxième, siglé du symbole des Nations unies, a été immobilisé.
Un Casque bleu tué lors d'échanges de tirs contre les assaillants, une dizaine de blessés. #Tombouctou #Mali @UNPeacekeeping
— MINUSMA (@UN_MINUSMA) 14 avril 2018