Sam Mednick/AP/SIPA
Le conflit au Soudan a donné lieu à des atrocités insoutenables, y compris des violences sexuelles contre des nourrissons d’à peine un an. L’UNICEF dénonce des actes qui ’choquent l’âme’, illustrant l’horreur d’une guerre sans limites.
Ces crimes devraient "choquer tout un chacun aux tréfonds de son âme", déplore l’UNICEF. La guerre civile au Soudan a engendré des atrocités inimaginables, notamment des violences sexuelles contre des nourrissons âgés d’à peine un an. Selon l’agence, ces actes, utilisés comme armes de guerre, ne reflètent qu’une partie des crimes commis. Depuis janvier 2024, 221 viols d’enfants ont été documentés, dont deux tiers concernent des filles, rapportent les médias français comme Le Figaro. Parmi les victimes, seize avaient moins de 5 ans, et quatre seulement un an. Les familles, souvent silencieuses par peur des représailles ou de la stigmatisation, évitent de dénoncer ces crimes. Ces violences, en violation du droit international, pourraient constituer des crimes de guerre. L’UNICEF appelle à une action urgente pour protéger les enfants soudanais.
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Le Soudan traverse une crise humanitaire sans précédent depuis avril 2023, marquée par un conflit sanglant entre deux factions rivales. D’un côté, Abdel Fattah al-Burhan, à la tête de l’armée régulière, et de l’autre, Mohamed Hamdan Daglo, commandant des Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire. Les affrontements ont provoqué des destructions massives, des attaques contre les civils et les hôpitaux, ainsi que des déplacements forcés de populations. La famine s’est répandue dans de nombreuses régions. Les récits recueillis révèlent des atrocités insoutenables : des hommes armés contraignent des familles à assister au viol de leurs filles, des actes d’une cruauté inouïe dont les responsables restent impunis. Ces violences, souvent passées sous silence par peur des représailles, plongent le pays dans une spirale de terreur et de désespoir.
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