Au Soudan, l’armée a arrêté le Premier ministre Abdallah Hamdok ainsi que des membres du gouvernement. Plusieurs dirigeants dans le monde ont réagi après ce putsch.
L’armée a arrêté des membres civils du gouvernement au Soudan dans la matinée de ce lundi 25 octobre. Dans un communiqué, diffusé sur Facebook, le général Abdel Fattah al-Burhane, à la tête des autorités de transition, a annoncé la dissolution du gouvernement avant de décréter l’état d’urgence. Ce nouveau coup d’Etat s’est produit après un putsch raté il y a un mois dans ce pays parmi les plus pauvres d’Afrique.
Cette situation inquiète plusieurs dirigeants dans le monde. Sur Twitter, le président Emmanuel Macron a fait part de la ferme condamnation de la France, rapporte Le Parisien. "J’exprime notre soutien au gouvernement de transition soudanais et appelle à la libération immédiate et au respect de l’intégrité du Premier ministre et des dirigeants civils", a-t-il écrit sur le réseau social.
L’Allemagne a également réagi dans un communiqué du ministre des Affaires étrangères Heiko Maas. Berlin "a clairement condamné la tentative de coup d’Etat qui doit cesser immédiatement" afin de poursuivre une transition politique pacifique vers la démocratie.
Jeffrey Feltman, l’envoyé spécial des Etats-Unis pour la Corne de l’Afrique, a annoncé que ce pays est profondément alarmé par les informations faisant état d’une prise de contrôle militaire du gouvernement de transition.
Quant à l’émissaire de l’ONU au Soudan Volker Perthes, il a également réagi. "J’appelle les forces armées à relâcher immédiatement les détenus dont les arrestations sont inacceptables", a-t-il estimé.
De son côté, le secrétaire général de la ligue arabe Ahmed Aboul Gheita s’est dit "préoccupé".