Dans la soirée du samedi 15 février, le chef du gouvernement tunisien désigné, Elyes Fakhfakh, a annoncé la composition de son gouvernement. Le retrait de l’un de ses principaux partenaires, le parti d’inspiration islamiste Ennahdha, rend cependant son sort incertain.
Après le rejet d’un premier cabinet formé sous la houlette du parti d’inspiration islamiste Ennahdha par le Parlement, le 10 janvier, le président de la Tunisie, Kais Saied, a désigné, le 20 janvier, l’ancien ministre des Finances pour former un gouvernement.
Elyes Fakhfakh, disposait alors d’un mois pour constituer une équipe susceptible de convaincre un Parlement morcelé. Mais alors que l’annonce de la composition du futur gouvernement était initialement attendue vendredi, elle a été reportée samedi "afin de poursuivre les consultations".
Plusieurs ministres de la liste annoncée sont issus d’Ennahdha, quoique ce parti ait annoncé qu’il se retirait du gouvernement un peu plus tôt dans la journée. Selon les propos rapportés par France 24, Elyes Fakhfakh a déclaré : "La décision d’Ennahdha nous met dans une situation difficile qui nous oblige à étudier les possibilités juridiques et constitutionnelles".
Le Premier ministre désigné a affirmé avoir décidé avec le chef de l’Etat de "profiter de ce qui reste de durée constitutionnelle" pour trouver une issue. Son discours laisserait entendre que la liste pourrait être modifiée. La confirmation de la composition du futur gouvernement de la Tunisie est donc incertaine.
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