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Un pêcheur algérien a pêché un poisson lièvre de 60 cm, la réapparition de cette espèce de poisson "toxique" met le pays en état d’alerte.
En 2014, des poissons lièvres "impropres à la consommation" ont été pêchés au centre et à l’est du littoral algérien. Une situation délicate que le ministère de la Pêche aurait dû gérer.
Vers mi-janvier de cette année, un pêcheur de la région de Damous, située à 145 km à l’ouest d’Alger, a attrapé un poisson lièvre. Le ministère algérien de la Pêche n’a pas tardé à réagir en déclenchant un "mécanisme d’alerte" pour éviter que ce poisson ne soit mis en vente sur le marché en Algérie.
Rabea Zerouki, directrice de la Pêche d’Alger, a fait part, dès le retour de ce poisson venimeux, de la décision d’installer une "cellule de veille dans tous les ports et abris de pêche du pays", rapporte Sputniknews.com.
Selon cette responsable, la mise en place de ce mécanisme d’alerte est importante afin d’alerter les professionnels de la "dangerosité" de ce poisson. Elle a aussi tenu à souligner que : "Les pêcheurs, qui sont les premiers concernés, savent reconnaître le poisson lièvre". Ils sauront alors "immédiatement alerter" les autorités portuaires. "Il n’y a donc pas de raisons de s’alarmer, la situation est totalement maîtrisée", a encore poursuivi cette directrice.
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