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Plusieurs villes en Algérie ont dû rétablir le confinement en raison d’une hausse des cas de contamination au coronavirus. Lors d’une conférence de presse, mardi 14 juillet, le préfet de Djelfa (sud) s’est exprimé pour justifier cette décision.
En Algérie, la date prévue pour le déconfinement était initialement fixée le 13 juillet. Mais après la constatation d’une augmentation de cas d’infection au coronavirus, le gouvernement a ordonné le reconfinement partiel dans plusieurs communes.
Pour justifier cette décision, le préfet de la région de Djelfa, dans le sud du pays, a tenu des propos qui ont fait réagir lors d’une conférence de presse. "Comme il s’agit d’une question de vie ou de mort, je préfère que les gens crèvent de faim que de mourir du Covid-19", a-t-il dit, selon Sputnik.
Le préfet de Djelfa a souligné que "la responsabilité n’est pas facile" face à la situation sanitaire actuellement. Il lui a fallu penser à tout le monde - simple citoyen, maçon, électricien, menuisier…- avant l’application de cette mesure.
Le Pr Djamel Fourar, porte-parole du comité scientifique chargé du suivi de l’épidémie, a rapporté 527 nouveaux cas, mardi 14 juillet. Depuis l’introduction du virus sur son territoire, l’Algérie a enregistré 20 216 cas confirmés, dont 1 027 décès.
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