Après des manifestations contre sa candidature à l’élection présidentielle, le chef de l’Etat algérien a déclaré, lundi 11 mars, qu’il ne briguera pas un cinquième mandat. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, la France a salué cette décision.
Une grande partie de la population en Algérie s’est indignée de l’annonce d’une nouvelle candidature d’Abdelaziz Bouteflika à la présidentielle. Depuis plusieurs semaines, des manifestations ont eu lieu à travers le pays, rapportent les médias. Mais le président au pouvoir depuis 1999 a annoncé qu’il ne sollicitera pas un cinquième mandat. Les élections seront reportées à une date encore inconnue, a-t-il précisé.
Dans un communiqué transmis à l’AFP, lundi 11 mars, Jean-Yves Le Drian a salué cette décision du président Abdelaziz Bouteflika de renoncer à la prochaine élection présidentielle et de "prendre des mesures pour rénover le système politique algérien". "La France exprime l’espoir qu’une nouvelle dynamique à même de répondre aux aspirations profondes du peuple algérien puisse s’engager rapidement", a déclaré le chef de la diplomatie française.
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