Le président actuel de l’Algérie sera candidat à sa propre succession lors de l’élection présidentielle de 2019 en Algérie. Il briguera un cinquième mandat.
Djamel Ould Abbes, secrétaire général du FLN ou Front de libération nationale, a fait une déclaration concernant la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour l’élection présidentielle de 2019 en Algérie. « Le président Bouteflika, également président du parti, est le candidat du FLN à l’élection présidentielle prévue en 2019 » a-t-il clamé. Il a par la suite affirmé que tous les partisans et membres du parti ne souhaitent que cela sur tout le territoire national, rapporte l’agence de presse d’Etat APS.
De leur côté, ni le président Bouteflika ni son entourage n’a donné de suite à cette candidature.
Pour cette élection de 2019, Djamel Ould Abbes, un proche de longue date du chef de l’Etat a été le premier à avoir fait une déclaration publique le 7 avril dernier. Il avait exprimé « son souhait de voir Abdelaziz Bouteflika poursuivre son œuvre après 2019 ». D’autres membres de la majorité présidentielle telle le Rassemblement national démocratique ou RDN, les islamistes du Rassemblement de l’Espoir de l’Algérie ou TAJ lui ont emboité le pas. La principale organisation patronale, le Forum des chefs d’entreprises ou FCE et la centrale syndicale UGTA le soutiennent également.
Par ailleurs, pour officialiser cette candidature, le comité central du FLN se réunira prochainement, a annoncé Nadir Boulegroune, le chef de cabinet de Djamel Ould Abbes.
Abdelaziz Bouteflika est âgé de 81 ans. Il a eu un AVC ou Accident vasculaire cérébrale en 2013 et se déplace en fauteuil roulant. Et depuis, ses apparitions publiques se font de plus en plus rares. Durant des mois, sa santé est devenue un sujet de spéculations récurrentes dans le pays. L’incertitude sur sa candidature était au centre du débat politique en Algérie.
Nombreux observateurs sont convaincus que cette candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour sa propre succession sera effective. En tout cas, en 2014, même après être atteint d’AVC, il a eu 81,5% des suffrages au premier tour. Alors, en 2019, le succès ne devrait pas lui échapper car il est considéré comme le pionnier de la réconciliation nationale en Algérie après la guerre civile. Pour le moment, aucune déclaration n’a été entendue de la part des opposants concernant cette candidature.
(Sources : Site 20minutes - BFM TV)