Le gouvernement sud-africain se veut prudent après l’apparition rare de caillots sanguins chez des sujets vaccinés avec le remède des laboratoires Johnson & Johnson aux Etats-Unis.
Aux Etats-Unis, la Food & Drug Administration (FDA) a recommandé, mardi 13 avril, la suspension du remède contre le coronavirus de Johnson & Johnson après des cas graves de thromboses chez des personnes ayant reçu une injection. Une enquête est en cours.
A la suite de cette annonce, l’Afrique du Sud a décidé d’arrêter l’utilisation du vaccin développé par cette firme américaine. Lors d’un point de presse, le ministre de la Santé a indiqué que cette décision a été prise "jusqu’à ce que la relation de cause à effet entre le développement de caillots et le vaccin de Johnson & Johnson soit suffisamment analysée".
Zweli Mkhize a précisé qu’aucun cas de caillot sanguin n’a été relevé chez les personnes vaccinées avec le produit de Johnson & Johnson en Afrique du Sud. Le gouvernement prend néanmoins au sérieux la recommandation américaine.
Le ministre sud-africain espère toutefois que cette suspension ne durera pas longtemps, "et que cela n’aboutira pas à un retrait complet de ce vaccin", rapporte Le Figaro. La deuxième phase du plan de vaccination dans le pays est prévue en mai.
A lire aussi > Vaccin Johnson & Johnson : une personne morte d’une thrombose sanguine