L’ancien président sud-africain a pointé du doigt vendredi les accusations "politiques" lancées contre lui. D’après lui, ces dernières avaient déjà été annulées avant de faire l’objet d’une relance.
Ce vendredi 6 avril 2018 s’est tenu la première audience du procès pour corruption contre l’ancien président sud-africain Jacob Zuma. Le grand homme est en effet impliqué dans une affaire de ventes d’armes qui remonterait à près de vingt ans de cela. Par rapport à ce procès, Jacob Zuma a pointé du doigt les accusations "politiques" qui sont lancées contre lui. "Ces accusations ont été annulées et maintenant elles sont relancées, il est clair qu’elles sont politiques", a déclaré en zoulou l’ex-chef d’État sud-africain devant plus d’un millier de ses partisans réunis près du palais de justice de Durban (nord-est).
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D’après les accusations portées à son encontre, Jacob Zuma aurait touché des pots-de-vin de la part du groupe français Thales, par rapport à un contrat d’armement de près de 4 milliards d’euros. Le contrat aurait été attribué en 1999. À l’époque, Jacob Zuma était alors "ministre" provincial puis vice-président du pays. Dans cette affaire de corruption, l’entreprise d’électronique et de défense fait également l’objet de poursuites judiciaires. L’ancien président sud-africain a toujours nié catégoriquement les accusations à son encontre. "Je suis innocent jusqu’à ce que je sois jugé coupable, mais certaines personnes veulent me traiter comme si j’étais coupable", a-t-il lancé à la foule.
Au terme d’une brève audience préliminaire vendredi, le juge a ordonné le renvoi du dossier au 8 juin prochain. Les parties concernées auront ainsi le temps de préparer leurs arguments par rapport à cette affaire de corruption.
Source : Libération