"La vitesse à laquelle la quatrième vague dû à Omicron a augmenté, atteint un pic puis décliné, a été stupéfiante.", a écrit sur Twitter Fareed Abdullah du Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC).
Le variant Omicron du coronavirus, détecté il y a un mois en Afrique du Sud, n’a pas entraîné une hausse importante du nombre des décès. Les autorités du pays ont annoncé, jeudi 30 décembre, avoir passé le pic de la vague, mais sans aucun pic des décès. "Tous les indicateurs suggèrent que le pays a vraisemblablement passé le pic de la quatrième vague" de la pandémie, a déclaré la présidence dans un communiqué. Dans les détails, les nouveaux cas ont connu une baisse de près de 30% la semaine dernière (89 781), par rapport à la semaine précédente (127 753). Dans la foulée, les admissions à l’hôpital ont diminué dans 8 provinces sur 9. "Une augmentation marginale du nombre de décès a été constatée dans toutes les provinces", a-t-elle ajouté sur les propos relayés par Le Figaro.
Alors que le pic de la vague est passé, les autorités sud-africaines ont décidé de lever le couvre-feu nocturne jusqu’ici en vigueur de minuit à 4h du matin. Les établissements avec une licence pour la vente d’alcool après 23H00 sont également autorisés à fonctionner comme avant. En revanche, le masque doit toujours être porté dans l’espace public et les rassemblements sont encore limités : 1000 personnes maximum à l’intérieur, 2 000 à l’extérieur. "Le risque d’augmentation des infections reste élevé étant donné la forte transmissibilité du variant Omicron", a mis en garde la présidence qui appelle à se faire vacciner.
Le variant Omicron du coronavirus a été identifié pour la première fois au Botswana et en Afrique du Sud fin novembre. Il est rapidement devenu majoritaire en Afrique du Sud, entraînant jusqu’à plus de 26 000 cas quotidiens mi-décembre, selon les statistiques officielles. "La vitesse à laquelle la quatrième vague dû à Omicron a augmenté, atteint un pic puis décliné, a été stupéfiante.", a posté sur Twitter Fareed Abdullah du Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC). D’après l’OMS, le variant, actuellement présent dans une centaine de pays, est très contagieux et touche aussi bien les personnes vaccinées que celles ayant déjà attrapé la maladie.
> A lire aussi : Coronavirus : comment reconnaître le variant Omicron ?