L’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) a annoncé lundi 10 septembre qu’un réseau de trafic d’êtres humains a été démantelé à Khartoum, fin août. Cette mission a permis de sauver 94 personnes, dont 85 enfants.
Le 26 au 30 août, l’opération "Sawiyan" a mobilisé 200 policiers à Khartoum, au [Soudan->https://www.linfo.re/tags/soudan-10402], parmi lesquels ceux de la lutte contre le [trafic humain->https://www.linfo.re/tags/trafic-d-etres-humains], de la protection de l’enfance et de l’antenne locale d’Interpol. Cette dernière aurait eu dans son viseur des points névralgiques de la ville, suspectés d’appartenir à des groupes criminels qui font commerce de "l’immigration clandestine, du travail d’enfants et de la mendicité forcée". Dans un communiqué, l’organisation internationale de police criminelle, dont le siège est à Lyon a cité les mines d’or à ciel ouvert dans l’est, mais aussi l’aéroport international.
Grâce à cette opération, 94 personnes parmi lesquelles 85 enfants ont été sauvées d’un trafic d’êtres humains. Douze femmes et deux hommes ont été arrêtés. Selon le directeur exécutif des services de police d’Interpol, Tim Morris : "La traite et le trafic des êtres humains constituent un problème véritablement transnational". La diversité des nationalités des personnes secourues le prouverait. "Une réponse internationale coordonnée" serait nécessaire, selon lui.
Les policiers chargés de l’opération ont découvert plusieurs victimes mineures du réseau dans des mines d’or, qui sont exploitées de façon illégale. Elles auraient surpris ces enfants en pleine manipulation de produits chimiques dangereux comme que cyanure ou mercure. Ces jeunes gens travailleraient dans d’extrêmes conditions. Près de 17 300 euros, dont une partie correspondrait "au versement d’une rançon" après l’enlèvement d’un migrant ont également été saisis lors de l’intervention.
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