Le Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans (GSIM) a revendiqué les attaques de vendredi à Ouagadougou, au Burkina Faso, qui ont fait 8 morts parmi les militaires. Le groupe affirme avoir agi en représailles à une opération française au Mali.
L’organisation djihadiste malienne Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans (GSIM) a revendiqué les attaques perpétrées à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, vendredi 2 mars.
L’agence privée mauritanienne Al Akhbar a rapporté l’information, samedi 3 mars, citant un communiqué du groupe. Dirigé par le Touareg malien Iyad Ag Ghaly, le GSIM affirme avoir mené ces attaques contre l’état-major des forces armées du Burkina Faso et l’ambassade de France à Ouagadougou, "en réponse à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l’armée française dans le nord du Mali il y a deux semaines", selon cette source.
Huit membres des forces de l’ordre burkinabé ont été tués et 12 blessés sont en état d’urgence absolue, selon un dernier bilan officiel communiqué samedi. Aucun ressortissant français n’a été tué ou blessé. Dans un premier temps, des sources sécuritaires françaises avaient avancé vendredi un bilan d’au moins 28 morts.