L’état-major général des armées à Ouagadougou a été la cible d’une attaque terroriste dans la journée de vendredi. A part les échanges de tirs, une forte explosion a également retenti dans le camp.
Quelques heures après la double attaque qui a secoué le centre de Ouagadougou, Clément Sawadogo, le ministre burkinabè de la Sécurité s’est exprimé.
L’attaque visant le camp militaire est un "kamikaze" qui voulait "peut-être viser une réunion sur le G5 Sahel", estime le ministre burkinabé. "A l’état- major il y avait une réunion sur le G5 Sahel qui devait se tenir et qui finalement s’est tenue dans une autre salle. Si la réunion s’était tenue dans la salle initialement désignée, il y aurait eu une situation extrêmement grave et dramatique parce que beaucoup de nos officiers devaient se retrouver avec le chef d’état-major pour cette réunion", a-t-il indiqué. "Cette salle a été littéralement détruite par l’explosion", a-t-il poursuivi.
Durant le point de presse, Clément Sawadogo a indiqué que "Le véhicule était bourrée d’explosifs, la charge était énorme". Pour ce qui est du bilan, il a annoncé la mort de huit membres des forces de l’ordre sur les deux sites visés, l’état-major et l’ambassade de France. En outre 8 assaillants ont été battus durant l’attaque, selon le ministre.
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