Cette grande métropole de l’Afrique du Sud et grande destination touristique internationale est menacée par une sécheresse importante. La ville pourrait bientôt être privée d’eau.
Une sécheresse historique frappe depuis des mois Le Cap, grande ville de l’Afrique du Sud. Le gouvernement local a proclamé mardi 13 février 2018 l’état de catastrophe naturelle. La situation est en effet critique, car la seconde plus grande ville du pays est désormais menacée d’une rupture d’approvisionnement en eau potable. Le jour où les réserves seront complètement à sec est prévu le 11 juin 2018. Si la situation ne s’améliore pas jusque-là, la municipalité devra couper l’eau courante et organiser elle-même le rationnement. "La situation dans laquelle nous nous trouvons est bien plus grave que n’importe quel défi auquel une grande ville a dû faire face depuis la Seconde Guerre mondiale ou le 11 Septembre", confiait dès janvier Helen Zille, gouverneure de la province du Cap-Occidental.
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Afin de retarder au maximum cette échéance du "jour zéro", le gouvernement sud-africain appelle les quelque 4 millions d’habitants du Cap à n’utiliser que 50 litres d’eau par personne et par jour. L’usage de la chasse d’eau est restreint et la prise de douche est limitée à une minute. Par ailleurs, il est totalement interdit d’arroser sa pelouse ou de laver sa voiture sous peine d’une grosse amende. Dans les supermarchés, les bouteilles d’eau s’arrachent au point que les gérants ont décidé de limiter le nombre d’achats par personne. Ceci a été fait pour éviter les affrontements. Si le jour zéro venait à arriver, les habitants du Cap ne pourraient plus bénéficier que de 25 litres d’eau par personne. L’assistance de l’armée a même été envisagée pour faire respecter la loi.
Source : 7sur7.be