L’attaque, la plus meurtrière de l’histoire de la Somalie, n’a pas été officiellement revendiquée. Selon un dernier bilan fourni par un comité travaillant sur les répercussions de l’attentat, 512 personnes ont été tuées.
Le bilan des attentats aux véhicules piégés le 14 octobre dernier à Mogadiscio, capitale de la Somalie, a été revu en hausse à 512 morts, a annoncé jeudi une commission d’enquête.
C’est une commission d’enquête qui a rendu ses conclusions. Il s’agit de la pire attaque qu’ait connu la Somalie. Mise en place par le gouvernement somalien, cette commission d’enquête a interrogé notamment les proches des victimes de ce double attentat, mais également les proches des personnes qui auraient pu se trouver à proximité des lieux des attaques. Un dernier décompte des victimes fait état de 512 morts. Quelque 295 autres personnes ont également été blessées dans cette explosion, a indiqué samedi Abdullahi Mohamed Shirwac, le président du comité. "Il y a 70 autres personnes pour lesquelles nous ne savons pas si elles sont mortes ou portées disparues", a-t-il précisé.
Le 14 octobre, un camion a explosé à l’extérieur d’un hôtel situé sur une voie très fréquentée. Deux heures plus tard, une seconde explosion a frappé un quartier adjacent. L’impact des explosions a été aggravé par la présence d’un camion-citerne à essence non loin de là. Cet horrible attentat, a fait déclencher une vague de solidarité de par le monde. Bien qu’il n’ait toujours pas été revendiqué, le gouvernement a imputé la responsabilité au groupe djihadiste Al-Shabaab lié à Al-Qaïda, qui a le même modus operandi : les camions piégés.