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Un acte de violence à l’endroit des journalistes venus assister à un point de presse donné par des avocats d’un opposant en prison, est survenu jeudi 30 novembre à Brazzaville.
Un point de presse des avocats d’un opposant au pouvoir en place incarcéré n’a pas pu avoir lieu, jeudi dernier à Brazzaville au Congo, à cause d’une agression des journalistes venus y assister. Juste avant que la conférence de presse ne débute, des individus auraient violenté les journalistes et aussi des passants.
Selon différents médias locaux, les agresseurs seraient des agents des forces de sécurité en civile. Le correspondant de l’AFP et de RFI, Laudes Martial Mbon figurait parmi les agents de presse brutalisés. Il a confié avoir été ‘pris à partie par des éléments en civil qui lui ont donné des gifles et ont emporté tout son matériel de travail : micro, enregistreur, téléphone portable et bloc-notes. Quelques autres journalistes aussi ont perdu leur téléphone’.
Thierry Moungalla, le ministre congolais de la Communication, a confié auprès de l’AFP ne pas être au courant de cette agression. Il a par contre tenu à souligner que : ‘S’il y a un lien entre cette agression et la qualité de journaliste des personnes agressées, je condamne cette agression évidemment’.
Pour rappel, André Okombi Salissa, l’opposant incarcéré était un ancien ministre et aussi un ex-candidat contre Denis Sassou Nguesso à la présidentielle en avril 2016. Début janvier, il a été arrêté pour "atteinte à la sûreté intérieure" et "détention illégale d’armes de guerre".
(Source : lefigaro.fr)
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