La première dame du Zimbabwe, Grace Mugabe, est sujette à une plainte pour agression en Afrique du Sud. Celle qui est pressentie pour prendre le pouvoir à la place de son mari aurait frappé une jeune femme dans un hôtel de Johannesburg.
Une plainte pour agression contre Grace Mugabe
Une plainte pour coups et blessures en Afrique du Sud, c’est actuellement le scandale qui empêtre Grace Mugabe, la Première dame du Zimbabwe. Selon les faits rapportés par la police, la possible successeure de Robert Mugabe aurait frappé une femme dans un hôtel. La victime serait un top model du nom de Gabriella Engels. "On était tranquillement dans notre chambre et elle est arrivée pour nous frapper. J’ai le front ouvert. Je suis mannequin et je gagne de l’argent grâce à mon look", a relaté la présumée victime au quotidien sud-africain The Times. Cette dernière a déposé plainte le lundi 14 août 2017. L’incident se serait déroulé, dans la soirée du dimanche 13 août, à Johannesburg dans le quartier chic de Sandton.
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Une rage aux raisons inconnues
Selon une source anonyme, Grace Mugabe aurait cherché ses deux fils, Robert et Chatunga, qui se trouvaient dans la chambre voisine. Les circonstances ne sont toutefois pas claires sur ce qui l’a véritablement mis en rage. Les autorités assurent que le statut de première dame ne lui confère aucune immunité diplomatique. L’épouse du président zimbabwéen pourra donc être jugée comme n’importe quel autre citoyen. Toujours d’après des sources, la Première dame du Zimbabwe s’est rendue en Afrique du Sud pour se faire soigner une blessure au pied.
Grace Mugabe ne veut pas se rendre
Grace Mugabe fait désormais l’objet d’une vive recherche par la police sud-africaine. "Les négociations pour que le suspect se rende n’ont pas abouti", a pourtant fait valoir le porte-parole de la première Dame zimbabwéenne, Vishnu Naidoo. Si dans un premier temps, Grace Mugabe avait eu l’intention de se rendre à la police, cela ne se serait finalement pas concrétisé. Selon la version du principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), Grace Mugabe serait maintenant au Zimbabwe et a imputé la faute de cette fuite à son ministre. Outre l’agression, cet incident pourrait bien mettre à mal les relations diplomatiques entre les deux pays.
Source : TV5 Monde, France TV info
#GraceMugabe accused of assaulting a young woman. Mothers should be nurturing our children not adding to the violence. #ThisFlag#SaveZim pic.twitter.com/iazp7g2FDk
— Peter Ndoro (@peterndoro) 14 août 2017