Jeudi 20 juillet, l’Onusida a annoncé qu’un million de décès sont liés au sida en 2016. Mais il reste encore du chemin à faire dans la lutte contre cette maladie incurable.
L’Onusida est le programme de coordination de l’ONU avec comme objectif principal de lutter contre le sida. L’annonce d’un million de morts à cause de cette maladie est considérée par l’Onusida comme un "tournant décisif (qui) a été franchi". Par rapport à 2005 qui est marqué par le pic de 1,9 million de morts du sida, le chiffre de l’an dernier est perçu comme une grande évolution.
Michel Sidibé, directeur exécutif de l’Onusida a par ailleurs déclaré : "Nos efforts ont entraîné un solide retour sur investissement". "Mais notre lutte pour mettre fin au sida ne fait que commencer. Nous vivons des temps fragiles et les progrès accomplis peuvent être facilement effacés", a-t-il souligné.
L’Afrique australe et de l’Est constitue la région du monde où les efforts anti-sida ont été les plus fructueux. Une explosion de l’épidémie est par contre constatée en Europe de l’Est et en Asie centrale.
L’une des causes à l’origine de la réduction considérable des morts du sida est liée à une diffusion plus efficace des traitements par anti-rétroviraux. Ce traitement est non seulement couteux mais occasionne des effets secondaires.
En tout cas, il a permis de stabiliser l’état de santé des personnes porteurs du VIH et de rallonger leur espérance de vie. Le vaccin anti sida ou un médicament permettant de guérir du sida n’existe pas encore. Pour rappel, quand l’épidémie a commencé à apparaitre au début des années 80, 76,1 millions de personnes ont été contaminées par le VIH. 35 millions d’entre eux en sont morts.
Selon le rapport 2016 de l’Onusida, "19,5 millions de personnes, sur les 36,7 millions qui vivent avec le VIH avaient accès aux traitements". Soit plus de 53% des personnes malades du sida. Dans la même année, 1,8 million de nouvelles infections par le VIH ont été répertoriés. Soit en moyenne une contamination qui se serait produite toutes les 17 secondes. Il s’agit d’un rythme régulier qui marque une baisse d’année en année mais un chiffre encore loin de l’objectif de 550.000 nouvelles contaminations fixé pour 2020.
(Source : huffingtonpost.fr)
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