Selon le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés, le risque d’un nombre de morts très élevé dû à la famine en Afrique est réaliste. Sont notamment concernés les pays d’Ethiopie, l’Erythrée et le Nigeria.
A l’heure où une vague de sécheresse frappe une partie de l’Afrique, le Haut-commissariat de l’Organisation des Nations Unies pour les réfugiés met en garde contre un risque très élevé de décès massif à cause de la famine. Les populations de la Corne de l’Afrique, ainsi que celle du Nigeria, se trouvent dans une situation de grande vulnérabilité.
L’ONU craint aussi que la situation soit pire que lors de la période de grande famine de 2011 au cours de laquelle plus de 260 000 personnes ont perdu la vie en Somalie, Ethiopie, Soudan, Sud-Soudan et Erythrée. Les terres sont peu cultivables dans ces pays aux reliefs accidentés où les cours d’eau sont rares.
Mais plus que la sécheresse, les conflits armés qui sont en cours dans ces pays ont dévasté l’économie de la région, forçant des habitants à fuir, tandis que d’autres meurent sur place. Les spécialistes pensaient pourtant que la famine faisait partie du passé, mais elle est de retour seulement six ans après. La situation de la Somalie est particulièrement désastreuse : selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 6,2 millions de personnes, soit la moitié de la population, souffrent de famine chronique.
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