La police nationale congolaise assure que des insurgés ont abattu 39 de ses agents au Kasaï (RDC). Les agents seraient tombés dans une "embuscade" tendue par le groupe de rebelles, vendredi.
La violence est de plus en plus forte dans la région du centre de la République Démocratique du Congo. Le vendredi 24 mars, 39 agents de la police nationale congolaise auraient été massacrés au Kasaï par des rebelles. D’après un communiqué du représentant de la PNC, les victimes seraient tombées dans une "embuscade" tendue par des miliciens Kamwina Nsapu à Kamuesha. Les policiers étaient en train de circuler à bord de deux camions de transport de troupes. Le colonel Pierre-Rombaut Mwanamputu a assuré que les corps des victimes avaient été enterrés "par leurs bourreaux dans une fosse commune sur le lieu du massacre", comme rapporté par 20 minutes.
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Les rebelles ont alors volé les véhicules des policiers de la PNC "avec en leur sein une importante cargaison de matériel et d’équipements de maintien de l’ordre", d’après le haut responsable militaire. Dans la foulée, le colonel Pierre-Rombaut Mwanamputu a tenu à rassurer la population de la RDC que toutes les dispositions ont déjà été prises afin de mettre hors d’état de nuire les partisans de Kamwina Nsapu.
Le groupe rebelle de Kamwina Nsapu porte le nom d’un chef local très traditionaliste qui était entré en conflit avec le pouvoir central. Il avait été tué par les forces de l’ordre au mois d’août 2016. Si le leader a été abattu, ses partisans semblent avoir gagné en force et en influence dans le centre de la République Démocratique du Congo.
Source : 20 Minutes