Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi était en visite officielle, dimanche 18 décembre, en Ouganda. Il a honoré une invitation de son homologue ougandais Yoweri Museveni, mais leurs gardes du corps respectifs se sont querellés au sujet du port d’armes.
C’est aux médias ougandais que l’on doit l’information relayée par France Info ce vendredi 23 décembre. La scène s’est déroulée à l’entrée du palais présidentiel d’Entebbe, non loin de Kampala, la capitale de l’Ouganda. Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi était alors en visite officielle, répondant à une invitation de son homologue ougandais Yoweri Museveni. Les deux chefs d’État s’entretenaient sur le renforcement de relations bilatérales et de sécurité.
Selon le quotidien The Ugandan, les forces spéciales de commandement de la garde présidentielle ougandaise, qui s’occupent de la sécurité de la famille du chef de l’État, se sont empoignées avec quatre agents égyptiens qui tentaient d’entrer dans le palais présidentiel avec leurs armes, ce qui est contraire à la pratique en Ouganda.
"Nul ne peut entrer armé dans le palais présidentiel, pas même des agents d’autres services de sécurité. Les armes à feu doivent être déposées à l’entrée", avaient fait valoir les policiers ougandais. Une vidéo postée sur Facebook et sur YouTube montre l’altercation.
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