Un texte a été adopté par les représentants de 196 pays présents à la Cop22 de Marrakech. Le document s’inscrit dans la lignée de celui signé lors des précédents sommets planétaires sur le réchauffement climatique de Paris, en 2015, et de Copenhague, en 2009.
Le texte adopté à la Cop22, qui se termine ce vendredi 18 novembre, est intitulé "Proclamation de Marrakech", rapporte LCI. Il a été signé hier 17 novembre par les représentants des 196 pays qui ont répondu présents au Maroc, et appelle à "l’engagement politique maximal" contre le réchauffement climatique, une priorité qu’ils jugent urgente.
Le document appelle aussi à accroître urgemment l’ambition et à renforcer la coopération entre les pays pour "combler le fossé entre les trajectoires actuelles des émissions de gaz à effet de serre et la voie qu’il faut prendre" pour respecter les objectifs de température fixés par l’accord de Paris.
Dans le texte signé lors de la Cop22 de Marrakech, les représentants des États saluent le précédent signé à la Cop21 de Paris, son entrée en vigueur rapide et affirment leur adhésion à sa pleine application. La "dynamique" en faveur du combat contre le réchauffement, constaté encore toute cette année 2016, "est irréversible", ajoute le document.
Selon toujours les représentants des États présents à la Cop22 de Marrakech, cette dynamique n’est pas alimentée seulement par les gouvernements, "mais par la science, les entreprises et les actions mondiales à tous les niveaux". "Notre rôle maintenant est de profiter rapidement de cette dynamique", ajoutent-ils.
Le texte signé lors de la Cop22 de Marrakech appelle également à des financements accrus pour soutenir les mesures contre le réchauffement climatique. Il mentionne notamment les pays développés, lesquels sont souvent les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre.
"Nous, pays développés, réaffirmons notre objectif consistant à mobiliser 100 milliards de dollars" par an pour les pays en développement d’ici à 2020, précise la proclamation. Cette promesse n’est pas nouvelle. Elle avait déjà été faite, dès 2009, à la conférence climat de Copenhague", dit encore le document.
Lire notre dossier sur la Cop22 de Marrakech.