Des femmes ont été libérées des mains des djihadistes de Boko Haram et elles ont été accueillies dans des camps du nord-est du Nigeria. Elles ont pensé être sauves mais il n’en est rien. L’organisation Human Rights Watch (HRW) a dévoilé une information qui fait froid dans le dos.
Le Nigéria a confié des femmes qui ont subi des sévices de la part des soldats de Boko Haram aux responsables de camps de Maiduguri, capitale de l’État du Borno, dans le Nord-Est du pays. L’organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW) a relevé que ces femmes qui ont pensé être libérées des sévices qu’elles ont subis de la part des islamistes ont été victimes de viol. Des responsables nigérians ont abusé de nombreuses femmes selon cette organisation. "Les accusés sont notamment des policiers et des soldats", a rapporté lenouvelliste.ch.
Mausi Segun, un chercheur à HRW a dénoncé cet acte barbare. "C’est déjà terrible que ces femmes et jeunes filles n’obtiennent pas le soutien dont elles ont tant besoin après les traumatismes effroyables dont elles ont été victimes aux mains de Boko Haram", a déclaré le chercheur de l’HRW, dans un communiqué. "Mais c’est honteux et scandaleux que les personnes qui sont censées protéger ces femmes et ces filles les attaquent et abusent d’elles", a-t-il ajouté.
Les faits remontent au mois de juillet dernier et une quarantaine de femmes et filles ont été concernées par ce viol. Interrogées par l’organisation Human Rights Watch, quatre femmes victimes d’abus sexuels ont affirmé qu’elles ont été droguées et violées. "Trente-sept autres ont rapporté avoir été conduites à avoir des relations sexuelles avec ces responsables en échange de fausses promesses de mariage ou d’aide médicale et financière" selon Les Nouvellistes.
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