L’opération Sangaris qui s’est tenue en Centrafrique se termine ce lundi 31 octobre. Si les tueries de masse ont pris fin, les bandes armées continuent de terroriser la population.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé en Centrafrique, dimanche 30 octobre dans la soirée. Son déplacement à Bangui consistait à mettre fin à l’opération Sangaris que les militaires français menaient depuis le 30 mars 2016. Le bilan de l’opération est plutôt mitigé sachant que les tueries de masses ont été arrêtées. Cependant, les violences entre bandes armées ont repris de plus belle au cours de ces dernières semaines et terrorisent la population locale.
Pour rappel, l’opération Sangaris a été déclenchée afin de mater la rébellion de la Séléka qui avait sévi dans le nord de la Centrafrique. Le retour au calme tant espéré par l’ancien chef de l’État centrafricain François Bozizé n’a malheureusement pas eu lieu. Pour expliquer l’arrêt de l’opération, Jean-Marc Ayrault, le ministre des Affaires étrangères, évoque l’intervention de la Minusca sur le terrain. "Sangaris était une opération difficile, risquée, qui a été menée à bien. Il était légitime que, le relais étant pris par la Minusca (l’intervention des Nations unies), l’opération s’arrête", a-t-il déclaré comme rapporter par Libération. Au total, 300 des 2000 hommes dépêchés par Paris resteront sur place aux côtés des 12 000 Casques bleus de l’ONU.
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